
Faire circuler les mots : la traduction littéraire
Alors que la septième édition du festival VO-VF, un festival entièrement dédié à la traduction littéraire, se tiendra du 4 au 6 octobre, nous avons demandé à Oscar, tout jeune traducteur de 23 ans, de répondre à quelques questions sur son métier :
Quand et comment as-tu su que tu voulais devenir traducteur ? Quel a été ton parcours pour le devenir ?
J’ai découvert la traduction par la pratique pendant ma licence d’Anglais LLCE à l’université Paris Diderot et j’ai très vite compris que c’était la discipline rêvée pour allier une passion pour la littérature anglophone et un intérêt pour l’écriture. J’ai ensuite intégré un master de traduction au sein de la même faculté, avec un M2 professionnalisant, au terme duquel j’ai fait un stage en maison d’édition afin d’en apprendre plus sur la chaîne du livre et sur les attentes d’une maison d’édition vis-à-vis de ses traducteurs.
Qu’est ce qui te plaît le plus dans ce métier ? Et le moins ?
Ce qui me plaît le plus dans ce métier, c’est la possibilité de travailler sur des textes très éloignés les uns des autres. Chaque nouvelle traduction s’accompagne d’un certain nombre de recherches sur des sujets très variés et comme les difficultés de traduction ne sont jamais tout à fait les mêmes, aucune journée de travail ne se ressemble.
L’aspect le moins positif c’est la précarité liée au statut d’auteur et les incertitudes quant à l’avenir de ce statut.
As-tu rencontré des difficultés ? Quels conseils donnerais-tu pour se voir confier une première traduction ?
Personnellement je dois ma première traduction à mon stage de fin d’année, comme une grande partie de ma promotion, mais les chemins sont nombreux. D’autres traducteurs et traductrices ont commencé par des fiches de lecture, en se reconvertissant après avoir travaillé dans l’édition, en traduisant dans un cadre universitaire ou encore en faisant la bonne proposition spontanée au bon éditeur.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la traduction, vous pourrez découvrir à partir du 18 octobre la nouvelle collection « Contrebande », lancée par les éditions La Contre-allée : une collection qui sort les traductrices et les traducteurs de l’ombre pour leur donner la parole et faire découvrir au lecteur leur parcours, leur réflexion, leur lien à ce métier. Chaque livre se voulant, selon les mots de la maison d’édition « un repaire pour celles et ceux qui traduisent, qui ne cessent de faire circuler avec leurs mots ceux des autres ».
Le festival VO-VF : https://www.facebook.com/Festivalvovf/
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