
Portrait Pro #23 Argeus, chef de projets numériques en freelance
Quel est ton parcours (universitaire et professionnel) ?
Je suis chef de projets numériques en freelance. Mon travail consiste à proposer des outils numériques innovants à des entreprises. Ainsi, je pilote un projet du début à la fin avec mon associé, Batraf, qui s’occupe de la mise en oeuvre technique. Par exemple, je crée souvent des bandes dessinées numériques interactives en utilisant le Turbomédia, un concept unique inventé par Batraf.
Quel est ton parcours (universitaire et professionnel) ?
Cette année, j’ai obtenu un Master de Communication numérique conduite de projets à l’université Paris 8. Grâce à cette formation qui proposait une alternance en contrat de professionnalisation, j’ai travaillé comme assistant chef de projets au pôle numérique chez Hachette Éducation. Ainsi, je numérisais des manuels scolaires des enseignements techniques et professionnels, je créais des outils de communication en interne et je m’occupais du projet Kyushi, une web app de quizz éducatifs. Avant, j’ai réalisé un service civique pour Clapotis & Ricochets, une association de ludothèques. J’aime beaucoup travailler en association et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai été président de Raisin Martial où je collaborais avec des illustrateurs de bandes dessinées. Au départ, je suis un littéraire mais surtout un créatif car je suis diplômé d’un baccalauréat Littéraire en spécialité et option Arts plastiques. J’ai également une licence de Philosophie de l’esthétique à Paris 8, ce qui m’a permis d’enseigner un an les Arts Plastiques en lycée.
Ce que tu préfères dans ton métier et que tu aimes le moins ?
Ce que je préfère c’est employer le transmédia dans le numérique, c’est-à-dire des projets qui mélangent plusieurs médias. J’ai apprécié travailler autour de la bande dessinée Le Grand Méchant Renard quiutilise le Turbomédia comme nouveau mode de lecture interactif. Je privilégie le sur-mesure donc j’aime moins collaborer avec de grosses entreprises qui ne travaillent pas dans les métiers du livre.
Des conseils pour ceux qui cherchent à travailler dans le monde du livre ?
Ne pas avoir peur d’avoir un CV atypique ! Selon moi, le plus important ce sont les idées que l’on a à proposer, les projets innovants et l’audace de faire ce que l’on aime.
Question bonus : pourquoi rejoindre la SJE ?
Si je veux faire partie de la SJE, c’est surtout pour partager ma passion du numérique avec toutes celles et ceux qui s’intéressent aux métiers de l’édition car les possibilités de projets digitaux sont multiples dans ce secteur. Enfin, je souhaite sensibiliser les futurs professionnels du livre au statut de prestataire en freelance.