
Portrait pro #5 – L’équipe SJE : Julie
Pourrais-tu décrire rapidement ton poste ?
Alors, une petite précision d’abord : j’ai fini ma mission à la Foire du livre de Francfort à la fin de l’année 2017. Je suis désormais de retour en France et à la recherche d’un nouvel emploi. Là-bas j’étais chargée de projets internationaux au sein de l’équipe des Relations internationales. Dans un premier temps, je me suis occupée des projets franco-allemands, c’est-à-dire d’organiser des échanges professionnels pour jeunes libraires, éditeurs et traducteurs français et allemands. En partenariat avec le Bureau international de l’édition française et l’Office franco-allemand pour la Jeunesse, j’ai organisé plusieurs voyages d’études et accompagné les participants à la rencontre de professionnels du livre dans les deux pays. Par la suite, je me suis occupée d’organiser le stand collectif allemand au salon du livre de Paris en mars 2017. Enfin, j’ai rejoint l’équipe en charge du pays invité d’honneur afin de filer un coup de main à la coordination et à l’organisation de l’événement « France invitée d’honneur » à la Foire du livre de Francfort en octobre 2017.
Quel est ton parcours (universitaire et professionnel) ?
J’ai commencé par une licence de Lettres Modernes Appliquées à la Sorbonne avant de poursuivre mes études à l’Université de Strasbourg en Master Métiers du livre et de l’édition. Cette migration vers l’Est à été l’un des meilleurs choix de ma courte carrière ! Là-bas, j’ai découvert un nouveau marché du livre et développé mes contacts à l’international. Après plusieurs stages en édito et en presse en France (chez Gallimard, Anne Carrière et aux Presses universitaires de Rouen et du Havre), j’ai décidé de tenter ma chance à l’étranger. J’ai fait mon stage de fin d’étude au sein du service culturel de l’Institut français de Cologne en Allemagne, antenne culturelle de l’Ambassade de France à Berlin. Ensuite, tout s’est enchaîné assez vite : j’ai eu la chance participer au programme d’échange pour les jeunes professionnels de l’édition de la Foire du livre de Francfort et du BIEF et dans ce cadre, j’ai fait un stage chez un petit éditeur indépendant berlinois. Puis j’ai été embauchée à Francfort comme chargée de mission pour les projets franco-allemands. À la fin de mon contrat à Francfort, je suis rentrée à Paris et je fais actuellement quelques remplacements en tant que libraire à la FNAC en attendant de trouver quelque chose de plus fixe.
Ce que tu préfères dans ton métier et ce que tu aimes le moins ?
Mon travail au quotidien était très différent selon les jours et en fonction du stade d’avancement des projets. Mes tâches étaient les tâches classiques afférentes au management de projet : définir le projet, démarcher et informer les partenaires, gérer les questions administratives et budgétaires, les demandes de subventions, communiquer et mettre en contact les différents interlocuteurs, rédiger des rapports et des comptes-rendus, rechercher, organiser, accompagner… Et évidemment profiter de l’événement lorsqu’il a lieu. Je crois que ce qui a été le plus formateur et le plus enrichissant pour moi c’est d’avoir pu participer au projet du début à la fin, de comprendre chaque étape et de prendre part à toutes les parties de la construction du projet. Honnêtement, je ne rien a redire sur ce boulot, ça a vraiment été une super expérience !
Des conseils pour ceux qui cherchent à travailler dans le monde du livre ?
Surtout, surtout : développer et entretenir son réseau professionnel dès le début des études ! Dans le cadre de votre formation, dans votre vie personnelle (lors de vos visites à des salons, à des événements littéraires, des lectures ou tout simplement votre libraire !) vous aurez l’occasion de rencontrer beaucoup de professionnels que vous serez amenés à recroiser de nouveau, avec lesquels vous aurez l’occasion de travailler ensuite. Même si c’est assez difficile, il me semble que c’est essentiel. Et une deuxième chose, ne jamais hésiter à se lancer ! En ce qui me concerne par exemple, j’étais persuadée que mon niveau de langue était insuffisant pour postuler à l’étranger. Et pourtant, ça n’a jamais effrayé mes employeurs ! Aujourd’hui je suis capable de travailler à 100% en allemand et n’ai plus aucune appréhension !
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